Une nouvelle série Netflix s’y intéresse et met en lumière ce terme pas si nouveau : le web sleuthing. De quoi s’agit-il au juste ? C’est « Anthracite : Le mystère de la secte des écrins », sortie sur la plateforme le mercredi 10 avril, qui y consacre son scénario.  Noémie Schmidt y incarne Ida, une jeune femme isolée par la maladie mais animée par la résolution d’une enquête. Pour cette geek obsédée par les faits divers, Internet et les réseaux sociaux vont jouer un grand rôle dans la résolution de l’énigme.

Une communauté de détectives

Inspirée de faits réels, la série reprend un schéma bien connu. Sur des réseaux sociaux comme Reddit, Facebook ou Twitter, ou bien sur des sites spécialisés (comme Websleuths outre-Atlantique), des justiciers du dimanche enfilent leur costume d’enquêteurs pour résoudre des cold-cases depuis leur chaise de bureau. Le web sleuthing, (de « sleuth », ou « détective » en anglais) réunit des milliers de policiers en herbe qui échangent et s’entraident pour résoudre des crimes, meurtres et autres disparitions. Leur but ? Aider les enquêteurs dans leur travail.

Peut-on dire de cet altruisme qu’il est mêlé à une certaine curiosité morbide ? En tout cas, ces détectives du quotidien embêtent parfois les forces de l’ordre ou les familles des victimes. En 2013, des utilisateurs de Reddit ont tenté de retrouver l’auteur de l’attentat à la bombe du marathon de Boston et ont identifié à tort un étudiant, Sunil Tripathi, bombardant sa famille d’appels téléphoniques. En réalité, le jeune homme porté disparu s’était suicidé quelques jours plus tôt, rappelle le « Guardian ». En France, le créateur d’une page Facebook reprenant l’avancée de l’enquête sur la disparition de Xavier Dupont de Ligonnès avait été condamné à 1000 euros d’amende, rappelle « Konbini ».

Ces fans de faits divers ont d’abord été inspirés par des podcasts comme « Serial », qui avait fait un carton, puis par des séries relatant les histoires non élucidées les plus inquiétantes. À tel points que certains ont par le passé aidé à élucider des affaires criminelles majeures. C’est en partie grâce à eux qu’avait été retrouvé le serial killer Luka Magnotta, dont Netflix s’est inspiré pour son documentaire « Don’t Fuck With Cats ». Chez nous, le phénomène et moindre, bien que certaines affaires mystérieuses suscitent l’engouement des cyber-enquêteurs, ayant accès à de plus en plus d’informations gratuitement et rapidement.

Source : Par Margaut Ravard via Elle

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